Plaisirs éphèmeres 2/2

Les soirées s’entremêlent. Elle tourbillonne sur la piste. Mon sang est débordant d’alcool. Je ne veux pas qu’elle imagine quoi que ce soit avec moi, je lui rappelle souvent mais elle lève les yeux au ciel comme si elle s’en foutait. Je veux juste garder contact avec elle, parce qu’elle me fait rire. Nous avons du passé 3 ou 4 nuits tous les deux, j’ai appris à la caresser comme elle aime. La musique est tellement assourdissante que je me penche au dessus d’elle pour lui chuchoter « Tu danses avec tous le monde mais tu sais avec qui tu vas rentrer. » Je ne sais même pas si j’en ai envie mais j’aime m’allonger contre elle et me dire qu’elle fera ce que je lui demande. On a rie et on a rie encore, entre quelques ébats on se partage quelques moments de vie. Ce soir là, on fête le départ de mon bon ami, et bien sur on ramène la brunette à la maison. Elle est un peu fatiguée cette nuit-là, mais elle nous suit quand même. On échange des banalités comme à notre habitude autour d’un verre de vin. L’eau de la douche se met à couler, elle suit mon acolyte et me demande de les rejoindre. Son petit corps nu m’appelle. On est serrés tous les trois, il fait bon. Elle nous embrasse chacun notre tour et s’accroche à nous comme un petit singe. Je lui fourre mes doigts à l’intérieur et l’eau ruisselante sur son visage elle jouit doucement. On a partagé un dernier verre avant d’aller nous allonger tous les trois. Elle est un peu trop extravagante, elle rit aux éclats. Pour faire partir la flemme, un peu de tendresse est nécessaire, surtout avec elle. Elle est allongée entre nous deux, comme à son habitude tournée vers moi. Je pose le bout de mes doigts sur sa cuisse et les remonte doucement jusqu’à ses fessiers, pour enfin caresser sa petite perle. Tout son corps se met à gigoter, elle gémit un peu en se mordant la lèvre inférieur. Elle nous caresse tous les deux. C’est dur pour moi de partager ses moments-là, a la fin je cois qu’elle m’entend car elle vient sur moi et oublie totalement notre partenaire. Son bassin remue au dessus de moi, elle prend appuie sur mon torse sans me griffer. Le timbre de sa voix se fait de plus en plus aiguë et quand elle se retire elle s’exclame « Haan, enfin! ».

2 commentaires sur « Plaisirs éphèmeres 2/2 »

  1. je suis impressionné par ta plume sur se genre de texte.
    tu nous transmet quelque chose de fort, beaucoup de sentiment, érotique, mais pas que!

    merci

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